Game Academy : 3ème meilleure école française en développement de jeux vidéo

La Game Academy a été classée en 2024 troisième meilleure école française dans la catégorie "développement de jeux vidéo" par l'organisme indépendant The Rookies et se positionne au treizième rang à l'international. Elle organise une journée portes ouvertes le samedi 22 mars, de 9 h à 17 h dans ses locaux, au 135, rue Claude André Paquelin, à Avignon.

Les chiffres du jeu vidéo

• 38,3 millions de Français de 10 ans et plus jouent aux jeux vidéo, soit 70 % de la population.
• 95 % des 10-17 ans, 66 % des 18 ans et plus et 43 % des 65 ans et plus s'adonnent aux jeux vidéo.
• 95 % des joueurs estiment que les jeux vidéo sont créés par de véritables artistes.
• 38 % des 18-24 ans ont déjà envisagé de travailler dans le secteur du jeu vidéo.
• Chez les jeunes femmes, cette tendance est en forte hausse : 31 % en 2024 contre 20 % en 2023.

Source : "Les Français et le Jeu Vidéo", étude du Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs réalisée avec Médiamétrie, 2024.

La Game Academy : une formation pour les créateurs de jeux vidéo

L'école privée accueille une centaine d'élèves à Avignon. Lisa a un petit faible pour la texture. "La peinture, la couleur, les effets,les matériaux, pourquoi ça ressemble à du bois, pourquoi on dirait du tissu", précise-t-elle. À 24 ans, elle boucle son Mastère Game Art à la Game Academy, à Avignon. D’abord attirée par l’animation, elle choisit finalement le graphisme, séduite par une journée portes ouvertes de l’école privée

Un jeu, plusieurs métiers

Mattias, lui, est du côté programmeur, "la partie technique". "Il faut les deux métiers pour faire un jeu vidéo, explique Kevin Vivier, le directeur de l’école. Le graphiste se charge de toute la partie visuelle du jeu, personnages, environnement et objets. Le programmeur s’occupe de toute la partie qu’on ne voit pas, les interactions entre le joueur et le jeu, les intelligences artifi cielles (IA)." C’est justement ce domaine qui intéresse Mattias : créer le logiciel qui va permettre d’élaborer le jeu vidéo. "Je souhaite être programmeur moteur, concevoir les logiciels qui permettent de programmer un jeu vidéo. Les IA sont carrées, pointues. Elles évitent le bug qui empêche les joueurs d’avancer. Avec un bug, tu éteins et tu redémarres, ce n’est pas bon", sourit le jeune homme de 23 ans. Les deux élèves vont pouvoir s’entraîner dans leurs branches respectives pendant 9 semaines. "Nous devons créer un jeu, 6 joueurs contre 6, avec des robots, raconte Lisa. En tant que graphiste, nous allons devoir dessiner tous les robots, l’environnement, les ennemis, les objets etc." "Les graphistes nous livrent leurs ébauches et nous commençons à coder, complète Mattias. Grâce aux logiciels qui nous facilitent la tâche, nous pouvons passer davantage de temps à développer des fonctionnalités complexes."

Un marché sélectif

Cette démo technique pourra être ensuite intégrée à leur book, outil indispensable pour se démarquer sur un marché du travail sélectif. En France, le secteur du jeu vidéo emploie un peu plus de 5 000 professionnels dans 1 000 entreprises et le nombre d'entreprises du jeu vidéo a augmenté de 10 % entre 2020 et 2021*. Avec 500 créations d’emploi en 2023 dans les studios de développement français, la concurrence reste ardue. "Le recruteur va d’abord regarder le CV du candidat : études, renommée de l’école ; et si cette étape est validée, il va devoir passer un test technique, explique Kévin Vivier. Le plus long que j’ai vu a duré un mois. Si le test est réussi, il a des chances d’être embauché.” Et bonne nouvelle, le secteur se porte plutôt bien, avec un chiffre d’affaires de près de 5 milliards d’euros. Il suffi t juste d’être bon.

Source : Onisep, octobre 2024